Publié le 9 mai 2023
Dans les tourments du siècle.
Lyon, début du 20eme siècle. La ville bourgeoise et monarchiste se modernise. L’électrification et l’eau à l’évier se généralisent. Le tramway et les célèbres bus verts décloisonnent les quartiers. Mais cette révolution de la modernité cache une réalité sociale bien différente.
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Publié le 10 mai 2023
Emergence d’un catholicisme social
C’est loin de Lyon, que les origines de l’ESSSE se trouvent. A Héricourt, en Saône et Loire, nait Hélène Haegelen en 1898. Son destin est tracé. Fille de Notaire, éduquée dans la culture de la noblesse de robe de province, elle sera une bonne épouse et une bonne mère. Et pourtant,
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Publié le 11 mai 2023

Aimée Novo

Andrée Butillard
Une histoire de femmes
La route de Hélène Haegelen et Marcelle Rollet va en croiser une autre. Celle de Marie Louise Destruel. Marie Louise est née à Macon en 1891. D’origine ardéchoise, issue d’une famille de médecins, Marie Louise ce, elle sera une bonne épouse et une bonne mère. Et pourtant,
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Publié le 12 mai 2023

Journal Officiel de mai 1933
C’est à ce moment qu’une autre femme revient sur le devant de la scène. En 1923, Andrée Butillard, avait fondé avec l’aide de Marie Louise Destruel l’Union des Auxiliaires Sociales avec comme projet celui de la création d’un diplôme. Celui-ci est acté en 1932.
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Publié le 15 mai 2023
Article -
Une école de service social
Bien des problèmes se posent actuellement que les générations précédentes n’ont pas connus. Tel est le cas des jeunes filles, de plus en plus nombreuses qui sont dans l’obligation de se faire une situation par suite des difficultés économiques que crée le bouleversement général de la société.
Parmi elles, beaucoup désirent donner un sens et un but à leur vie et se demande comment concilier cette aspiration avec la nécessité d’assurer leur avenir. Les carrières de service social ouvertes à l’activité féminine et pour lesquelles un diplôme d’état va être désormais requis, donne à cette élite le moyen de satisfaire ce besoin de dévouement et d’avoir une vie féconde au service du prochain. Surintendantes d’usines, assistantes sociales dans les divers postes qu’elles peuvent occuper ; assistantes rurales etc…ont un large champ d’apostolat ouvert devant elles et la moisson sera d’autant plus abondante que les travailleuses sociales seront plus zélées et mieux préparées à l’action.
Deux années d’études dans les écoles spécialisées sont exigées des candidates pour assurer leur formation qui comprends des cours théoriques de sociologie, de droit, de législation ouvrière et sociale, de sciences économiques etc…et des stages près des organisations existantes. C’est pour permettre aux jeunes filles de notre région d’accéder plus facilement à ces carrières que l’Ecole de Service Social du Sud Est vient d’être fondée. Pour y être admises, les élèves devront justifier d’une instruction générale équivalente au brevet élémentaire ou au baccalauréat et n’avoir ni moins de 19 ans ni plus de 38.
Pour tous renseignements complémentaires, s’adresser à Mlle Destruel, 1 rue Sébastien Gryphe, Lyon VIIe.
LE SALUT PUBLIC, 26 août 1933
Publié le 16 mai 2023
La marque pédagogique de l’école est celle de prôner les bienfaits du travail en collectif, mais surtout la participation des usagers, 70 ans avant la loi de2002…En octobre 1933, 31 jeunes femmes intègrent l’école pour une formation de deux ans.
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Publié le 17 mai 2023
Article -
Formation des Jardinières d'enfants
Cette formation s’adresse aux jeunes filles qu’un attrait irrésistible guide vers les tout-petits, qui se sentent pour eux un cœur plein de tendresse et de dévouement- et sont surtout désireuses de choisir une carrière qui les prépare directement à leur mission providentielle.
C’est en effet une tache très maternelle qui s’offre à la jardinière pour faire éclore comme il convient chacune des petites fleurs qui lui sont confiées. Il ne s’agit pas d’instruire les enfants qui composent le jardin mais de les développer pour les préparer à mieux profiter de l’instruction qui seront plus tard en âge de recevoir.
Sous la direction patiente et joyeuse de la jardinière les exercices les plus variés se succèdent: histoire, chant, rythmique, leçons d’observation, travaux manuels, dessin, botanique, etc…tout cela exécuté sous forme de jeux développe harmonieusement les facultés de l’enfant qui deviendront dans quelques années ses instruments de travail. Mais ce tout-petit doit dès cet âge se préparer à sa vie d’homme et de chrétien.
La jardinière suscitera en lui l’habitude de l’effort, du dévouement; lui donnera l’amour de la vérité et le sens du devoir: lui confiera le sens des responsabilités en rapport avec son âge et le formera aux vertus sociales qui devra pratiquer plus tard. Généralement, le jardin lui fournira, plus que la famille, les éléments de la vie collective qui aideront à une formation plus complète. Mais pour que la jardinière puisse donner à l’enfant cette forte empreinte, il lui faut elle-même une formation –formation technique sans doute car les méthodes et les procédés sont nécessaires- mais il lui faut aussi par l’effort, le travail, la discipline personnelle, se faire une âme d’éducatrice au sens profond du mot.
C’est cette formation complète que les élèves jardinières trouveront à l’Ecole de Service Social du Sud Est qui à coté de la préparation aux carrières de service social, a crée la section de jardinières d’enfants. La durée des études est de deux ans. L’école se charge du placement des élèves ayant satisfaits aux examens.
Les débouchés pour ces situations de jardinières sont de plus en plus nombreux: les garderies et les classes maternelles se transforment de plus en plus en jardins d’enfants, adoptant les méthodes les plus modernes de formation qui ont déjà donné leurs preuves. Pour tous renseignements concernant l’école et le jardin d’enfants qui lui sera annexé, s’adresser à Mlle Destruel,1 rue Sébastien Gryphe, Lyon.
LE SALUT PUBLIC, 1er septembre 193
Publié le 22 mai 2023
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